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La filière Horticulture

La filière française de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage est l'un des secteurs les plus employeurs de main d'oeuvre en agriculture et génère 170 000 emplois. Plus de 53 000 entreprises spécialisées dans la production, l'utilisation ou la vente de végétaux consituent le tissu économique de ce marché qui génère un chiffre d'affaires de 14 Mds d'euros. Environ 2,7 Mds d'euros de végétaux sont vendus chaque année aux particuliers ; les autres activités du secteur du végétal sont réalisées par les entreprises de commercialisation (de gros et de détail) et les entreprises du paysage et les paysagistes concepteurs (11,3 Mds d'euros de chiffre d'affaires). La filière se mobilise aujourd'hui pour répondre aux attentes des consommateurs-citoyens qui sollicitent le végétal dans toutes ses composantes, mais également des utilisateurs d'un végétal qui concilie résilience des territoires et de l'environnement.

Production et acteurs de la filière

L'horticulture représente 3 300 entreprises de production pour 16 200 hectares de production. L'activité génère un chiffre d'affaires qui s'élève à 1,4 milliards d'euros hors taxe. La production horticole ornementale se rapproche de l'industrie par l'importance du capital de production, du travail et des techniques requises. Plus de 20 000 emplois sont directement liés à la production.

La filière horticole et pépinière française se caractérise par des métiers et des produits très divers autour de quatre branches d'activités spécialisées ayant chacune des caractéristiques particulières et des circuits de distribution propres à tous les niveaux de la filière : les fleurs et feuillages coupés, les plantes en pot et à massif, les végétaux de pépinières et les bulbes à fleurs.

L'aval du secteur mobilise près de 20 000 entreprises spécialisées dans la distribution et la commercialisation de fleurs et plantes ornementales pour un chiffre d'affaires de 7,09 milliards d'euros (fleuristes, jardineries, graineteries, fleuristes de marché) avec près de 60 000 emplois et plus de 30 000 entreprises du paysage (entrepreneurs paysagistes, reboiseurs, engazonneurs, élagueurs et paysagistes, concepteurs...).

L'organisation du secteur

Les différents métiers qui contribuent au développement du secteur de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage sont regroupés au sein de l'interprofession, Val'hor, qui rassemble les dix organisations professionnelles représentatives des secteurs de la production, de la distribution et du commerce horticole, ainsi que du paysage et du jardin.

Chiffres-clés

170 000 emplois directs et indirects

Chiffre d'affaires global de plus de 14 Mds€ (incluant végétaux, travaux et fournitures)

Grossistes en fleurs et plantes : 340

Fleuristes : 15 100, Entreprises du payage : 29 100

Jardineries : 1 700

Chiffre d'affaires à la consommation : 2,7 Mds d'euros.

L’action de FranceAgriMer pour la filière horticole

FranceAgriMer met à disposition de la profession, les données économiques du secteur afin d'accompagner les acteurs de la filière dans leur connaissance du marché. L'établissement consacre plus de 400 K€ pour l'expertise des marchés de l'horticulture. Deux observatoires, financés par FranceAgrimer permettent l'évolution de la situation des entreprises du secteur et de mesurer l'impact de la conjoncture économique sur leur bilan : l'observatoire économique et financier des exploitations et l'observatoire des données structurelles des entreprises de production. L'établissement contribue également à l'achat de données et à la réalisation d'études avec le co-financmeent de l'interprofession Val'hor (panels et études spécifiques). FranceAgriMer lance une veille concurrentielle sur différents pays afin d'apporter l'ensemble des informations nécessaires pour accompagner les actions décidées par les acteurs de la filière. Les tendances générales du marché font l'objet de notes de conjoncture hebdomadaires établies par le RNM pour les marchés de Nice, Hyères et Rungis. Enfin l'établissement accompagne les programmes d'expérimentation de l'institut technique Astredhor et des stations d'expérimentation qui assurent le développement des techniques de production innovantes et évalue les gammes de variétés adaptées aux évolutions du marché à hauteur de 1,2 M€.