Groupe de travail « Nouvelles routes de la soie »
Ce groupe est piloté par l'association France-Eurasie pour l'agro-alimentaire (AFEAA) qui regroupe plusieurs fédérations professionnelles travaillant avec l'Asie (INAPORC, INTERFEL, INTERBEV, CNIEL...). Ce dernier a mené une étude à laquelle sont associées les entreprises membres de ces interprofessions, sur les opportunités économiques que peuvent recouvrer les nouvelles routes ferroviaires vers l'Asie.
Cette étude, co-financée par FranceAgriMer, a permis d’identifier tous les aspects techniques à respecter, les coûts économiques de ce moyen de transport et les points à travailler pour pouvoir envisager une utilisation plus régulière du train pour les produits alimentaires destinés au marché chinois. Bien que le coût financier soit supérieur à ceux du bateau, la solution ferroviaire présente bel et bien un intérêt sur le plan des délais de livraison (3-4 semaines pour le train contre 5-6 semaines pour le bateau).
Les principaux enseignements de l’étude ont été présentés le 26 février 2020 sur le stand de FranceAgriMer au Salon de l’Agriculture. Pour prendre connaissance des points-clés de cette étude, consulter le dossier composé de l'étude et d'un diaporama synthétique.
L’objectif prochain est de pouvoir réaliser un test grandeur nature de transport de produits français vers la Chine par voie ferroviaire. Actuellement la France n’est pas dans la Route de la Soie Ferroviaire, et seuls quelques trains occasionnels circulent selon les opportunités (exemple fin 2020 : un envoi de conteneurs de vin de Beaujolais vers le Japon). Les solutions restent dépendantes des conteneurs disponibles et des places restantes depuis l’Europe du Nord.
Mise à jour (15/12/20) : selon des informations de la SNCF, la ville de Jinhua souhaite faire du marché français un pôle d’attraction tant en import qu’en export. Elle est située dans la province du Zhejiang qui a engagé depuis 2019 des démarches de rapprochements et de jumelages avec la France, et se situe à l’Est de la Chine qui est la zone la plus adaptée pour les exportations françaises. Fin novembre 2020, la ville de Jinhua a lancé son premier train vers Dourges (Pas-de-Calais) dans le cadre d’une série « test » qui pourrait ouvrir des liaisons plus régulières.
A l’instar de nos voisins allemands et belges, cette démarche constitue une opportunité pour les acteurs français de se mobiliser pour négocier les modalités d’un train export en retour vers la Chine. Vous pouvez signaler votre intérêt à inna.krivosheeva@inaporc.asso.fr pour l’AFEAA (Association France Eurasie pour l’Agroalimentaire).