2018
Conférence lait de montagne au Sommet de l'élevage du 3 octobre 2018
Dans les massifs des Alpes et du Jura, la réussite collective des filières AOP et IGP engendre déjà une dynamique laitière très positive. Les principales recommandations pour l’avenir visent à conforter ces filières sous signe de qualité. Il est également nécessaire d’investir dans la recherche autour du lait cru pour lever les craintes sanitaires.
Dans le Massif Central, les auteurs de l’étude soulignent l’urgence à ce que la filière se rassemble autour d’un projet fédérateur. Une démarche collective valorisant l’image de la montagne et ses aménités positives en lien avec les attentes sociétales pourrait contribuer à démarquer les productions laitières de la région et contribuer ainsi à la création de valeur. Une meilleure rémunération des producteurs de lait paraît en effet indispensable pour maintenir l’activité laitière dans cette zone.
En effet, un différentiel important pèse sur les coûts de production du lait et les coûts de collecte par les entreprises entre les zones de montagne et les zones de plaine. L’étude recommande ainsi un renforcement de la politique de compensation des handicaps naturels.
Seule une politique d’installation ambitieuse permettra d’assurer le renouvellement des générations d’éleveurs en zone de montagne. L’étude préconise de mettre l’accent sur la formation, l’accueil de candidats hors cadre familial, les mesures facilitant les transmissions et les successions, la priorité pour l’accès au foncier. En outre, des mesures favorisant l’emploi dans les élevages laitiers permettraient de lever les freins liés à un métier jugé contraignant, en raison de l’astreinte liée à la traite des vaches.
Pour en savoir plus, consulter ci-dessous le communiqué de presse et la synthèse de l'étude financée par FranceAgriMer et réalisée par l'Idele.