2019
Conseil spécialisé « Productions Végétales Spéciales» de FranceAgriMer du 4 septembre 2019
Le conseil spécialisé « Productions Végétales Spéciales» de FranceAgriMer s’est tenu le 4 septembre 2019, sous la présidence d’un représentant du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
À l’occasion de cette première réunion du conseil pour sa nouvelle mandature de cinq ans, ses membres (nommés par arrêté ministériel du 30 juillet dernier) ont procédé à l’élection du président et du vice-président de cette instance.
Dominique Boutillon, représentant la production agricole pour la filière horticole, a été proposée à la présidence du conseil spécialisé et Nadine Leduc, représentant la production agricole pour les filières des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, à la vice-présidence. Ces propositions de nominations à la tête du conseil spécialisé « Productions Végétales Spéciales » de FranceAgriMer vont être soumises à la validation du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Composé de 45 membres (dont 33 à voix délibératives), représentants de l’ensemble des filières de l’horticulture, des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, du tabac et du houblon, des différents maillons de ces filières - de l’amont à l’aval -, le conseil spécialisé « Productions Végétales Spéciales » de FranceAgriMer réunit également des représentants de l’Administration (4 ministères représentés), des consommateurs, des salariés et des régions. Il constitue une instance majeure d’échanges et de dialogue entre les professionnels de ces filières et les pouvoirs publics.
En vertu du décret du 24 mai 2019 réformant la gouvernance de FranceAgriMer, ce conseil est chargé de suivre et d’analyser l’évolution de la situation des marchés pour ses filières et de veiller à anticiper les crises. Il participera à la politique d’orientation des productions et d’organisation des filières, en assurant le suivi des dispositifs d’appui public et en proposant des dispositifs relatifs à ses filières. Il pourra émettre des avis sur les évolutions des politiques publiques affectant son secteur et fournira des analyses pour éclairer ses membres.
Le conseil spécialisé « Productions Végétales Spéciales » sera également représenté aux commissions thématiques inter-filières de FranceAgriMer, notamment à la commission bioéconomie où il dispose de deux sièges pour le représenter.
En ce qui concerne le secteur des plantes à parfum, aromatiques et médicinales qui dispose de dispositifs de soutien spécifiques, un Comité sectoriel sera chargé de leur suivi.
Lors de cette première séance, les membres du conseil ont pris connaissance des principales caractéristiques des différentes filières, complétées pour chacune d’entre elles par une présentation des interprofessions sur les plans filières et leurs enjeux.
S’agissant de la conjoncture, les achats des ménages français en végétaux de janvier à fin juin 2019 montrent que sur le 1er semestre 2019, le marché des végétaux (ornement + potager) a progressé en volume de 10,5 %, mais régresse de 2,6 % en valeur par rapport à la même période 2018.
En volume, si les achats en végétaux de potager progressent de 31,6 % par rapport à la même période de 2018, ceux de végétaux d’ornement se replient (- 5,3 %).
Pour ce qui concerne le marché des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, depuis le mois de juin dernier, les périodes successives de sécheresse intense accompagnée de températures élevées ont affecté la majorité des zones de production, toutes filières confondues, rendant les rendements très hétérogènes selon les possibilités d’irrigation ou le déclenchement d’orages localisés. Face à une demande toujours dynamique sur tous les secteurs et malgré des surfaces en progression sur les plantes à parfum, les rendements affichés en ce début de campagne ne devraient pas pouvoir répondre favorablement à l’ensemble des attentes des opérateurs.
La filière houblon est dans une bonne dynamique avec le fort développement des brasseries artisanales qui entraîne l’ensemble du secteur dans un mouvement de structuration interprofessionnelle.
Le secteur du tabac est, par contre, très perturbé avec l’arrêt d’un partenariat commercial conduisant à une perte importante de débouchés et l’annonce de l’arrêt de l’activité de la seule unité de transformation française basée à Sarlat.