2018
Conseil spécialisé céréales du 14 mars 2018
Nouvelle baisse des prévisions d’exportation françaises de blé à destination des pays tiers
Sur le marché intérieur français, les prévisions de débouchés sont ajustées sans modification fondamentale des utilisations globales. Les prévisions de ventes de blé français vers l’Union européenne sont légèrement révisées à la hausse à plus de 8,5 Mt. Principales destinations : la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie et le Portugal.
Les prévisions d’exportations vers les pays tiers sont une nouvelle fois revues en nette baisse à 8,5 Mt (- 500 000 tonnes par rapport aux prévisions de février) face à la suprématie des origines mer Noire sur le marché mondial qui perdure. Au 12 mars, la France avait embarqué 5,2 Mt à destination des pays tiers, principalement vers l’Algérie (2,9 Mt), l’Afrique subsaharienne (1 Mt), le Maroc (0,5 Mt), l’Arabie saoudite et Cuba (0,3 Mt chacun).
État des cultures pour la récolte 2018 : la dégradation des conditions de culture en raison de l’excès de pluie cet hiver reste réversible
Après un mois de janvier très doux (3°C au-dessus des normales saisonnières) et particulièrement pluvieux avec des précipitations de 40 % supérieures à la normale, l’hiver s’est installé tardivement en février avec un pic de froid à la fin du mois. Si la fraicheur des dernières semaines a ralenti le développement des cultures, l’impact du gel survenu fin février est resté très limité et localisé.
L’excès d’eau dû aux pluies très abondantes cet hiver a causé dans certaines zones hydromorphes, des pertes de pieds par asphyxie racinaire. Dans les parcelles correctement drainées, le phénomène reste cependant réversible. Les semis d’orge de printemps, réalisés à 35 %, ont également pris du retard.
Pour en savoir plus, consulter le dernier rapport Céré’Obs sur l’état des cultures : https://cereobs.franceagrimer.fr/Pages/publications.aspx
Projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et agroalimentaire et une alimentation saine et durable
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a présenté au conseil spécialisé les volets du projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales et une alimentation saine et durable, suite aux conclusions des États généraux de l’alimentation.
Il prévoit que la proposition de contrat écrit devra désormais émaner de l’exploitant agricole ou de son organisation de producteurs qui dispose d'un mandat de négociation collective, et non de l’acheteur.
En cas de contrat écrit, qu’il soit obligatoire ou volontaire, et quand le contrat comprend une clause de prix basée sur une formule de détermination du prix et non un prix fixe, des indicateurs basés sur les coûts pertinents de production ou l’évolution de ces coûts et les prix des marchés sur lesquels les acheteurs opèrent devront être pris en compte dans la formule....
Pour en savoir plus, consulter l'intégralité du communiqué de presse ci-dessous ainsi que les documents diffusés ou présentés à l'occasion de ce conseil.